Drachenfels de Jack Yeovil

" Vingt-cinq ans.
- Pour moi, votre altesse, c'était hier.
Il eut un geste agacé devant son ton formel. 
- Je t'en prie, pas de titre. C'est toujours Oswald pour toi, Geneviève. Je te dois tant."
(P130)




L'auteur

Jack Yeovil est un pseudo utilisé par Kim Newman pour les romans de la série Warhammer.

Il est né en 1959 en Angleterre.

Auteur et critique de cinéma, il est essentiellement connu pour ses romans d'horreur et notamment pour sa série Anno Dracula.

Résumé officiel


Detlef Sierck, le plus grand scénariste du Vieux Monde, selon ses propres mots, a annoncé que sa prochaine production raconterait la fin du grand sorcier Drachenfels, et que la pièce serait jouée sur le lieu même de sa mort. Mais les sombres murs du château abritent encore de terribles secrets et la première du chef-d'œuvre de Detlef sera peut-être aussi la dernière de sa vie... 


Découvrez le premier roman de la série du légendaire vampire Geneviève et suivez ses aventures dans le Vieux Monde de Warhammer !

Le petit plus

Warhammer est un univers imaginaire médiéval fantastique développé pour servir de cadre au jeu de figurines Warhammer Fantasy Battle ainsi que pour d'autres jeux, notamment le jeu de rôle Warhammer Fantasy Roleplay.

L'univers de Warhammer est inspiré entre autres par une littérature de fantasy telle qu'on la retrouve dans les récits de J. R. R. Tolkien et Michael Moorcock, mais aussi dans les jeux de rôle plus anciens à petite échelle comme Donjons et Dragons. Au mélange des épopées tolkienites et du chaos de Moorcock s'est ajouté une inspiration historique très forte. 

Le Vieux Monde de Warhammer (que l'on retrouve dans ce livre) fait très largement écho à l'Europe occidentale du xvie siècle au niveau technologique et hiérarchique, avec une forte réminiscence de la pensée médiévale et son mode de vie sous certains aspects. La carte du vieux monde étant en fait une déformation des 6 continents de notre monde.

L'histoire

L'histoire débute par un long prologue, présentant une équipe hétéroclite et par certains côtés sympathique, menée par Oswald von Konigwald le jeune prince de l'Ostland. Ils se rendent au château de Drachenfels, sombre sorcier aux noirs desseins, maître de nombreux malfaiteurs, tueurs et autres méchants, cruel énergumène faisant frissoner d’effroi les plus courageux. Leur but est de l'anéantir et leur équipe se réduit peu à peu, a chaque détour de couloir, pour au final ne laisser que deux pauvres e^tres pénétrer dans la salle du trône : Geneviève et Oswald...

L'histoire reprend un quart de siècle plus tard, Oswald a décidé de faire donner une pièce de théâtre pour commémorer la mort de l’infâme sorcier sus nommé... Oui, du théâtre ! Après les premières pages sanglantes et morbides à souhait, l'auteur part dans un doux délire théâtral avec Detlef Sierck un scénariste pompeux à peine sorti de prison pour avoir dilapidé une fortune en tentant de créer une autre pièce de théâtre, une actrice Vampire un peu folle mais talentueuse et une troupe d'acteurs saugrenus... sans oublier Lowenstein, qui joue Drachenfels et qui surtout cache un drôle de secret.

Cela rejoint la deuxième partie, car en parallèle, nous retrouvons les protagonistes de la première quête, du moins ceux qui ont survécus, et entrevoyons quelques jours de leur vie. Oswald les fait quérir afin qu'ils puisent narrer leur version de l'histoire à Detlef. Geneviève, donc, la belle vampire qui n'a pas pris une ride. Mais aussi les autres protagonistes de la mise à mort de Drachnenfels, qui sont vieillissant, usés par la vie et les outrages du temps. L'auteur avait pris le teps de les présenter dans le long prologue. il donne par la suite, des nouvelles de chacun, de leur descente lente aux enfers d'une vie dans un univers moyenâgeux, surtout si l'on n'est pas né noble ! Ces hommes et femmes sont redevenus des parias de la société et la proposition deOswald va à nouveau leur permettre de manger (ou boire) à leur faim.

La troisième "partie" est celle qui me fait le plus penser à un thriller, avec une bonne intrigue, des meurtres que l'on sait liés, mais qui ne prendront leur totale signification que dans les toutes dernières pages, laissant les lecteurs sur des sensations bizarres et un gout amer dans la bouche. C'est macabre. C'est morbie. C'est torturé à souhait. Je n'ai pas vraiment aimé. 

J'avoue que je ne suis pas très fan de Dark Fantasy, mais je me suis laissée séduire par les petites touches de ce que je qualifierai d'humour noir de l'auteur. Pas au point de devenir fan, mais sans elles je ne pense pas que j'aurais terminé cette lecture. Toutefois, d'autres point m'ont chagrinés : longueurs, style (j'y reviendrais plus loin) et surtout, un nombre indéniable de fautes de frappes, qui s'il ne peut être imputé à l'auteur, m'a franchement gêné. Le prix des livres va encore augmenter... si c'est pour qu'ils ne soient pas mieux corrigés ! C'est ce moquer des lecteurs. Ceci dit, l'auteur de cette histoire n'y est pour rien.

Je terminerai cette petite présentation par Geneviève, trop peu présente à mon gout. Certes l'auteur présente sa version des vampires, donne des éléments constitutifs mais j'aurais aimé en apprendre plus sur elle, la voir plus souvent...


Le style

L'auteur utilise une narration indirecte, et passe d'un personnage à l'autre, afin de nous faire voir l'histoire depuis plusieurs angles, et surtout depuis plusieurs lieux... puisque les protagonistes sont éparpillés au quatre coins d'Ostland pendant une partie du livre. 

Comme lors d'une pièce de théâtre, le livre est découpé en actes... ce qui est amusant mais n'apporte pas beaucoup plus. Le style est dynamique, les phrases simples, les mots aussi. Les descriptions sont bien faites, crédibles, peut-être un peu trop visuelles à mon gout ! J'ai eu un peu de mal avec les décapitations, les meurtres....  mais comme je l'ai dit plus haut, je ne suis pas très Dark Fantasy. 

Les personnages sont détaillés, un peu caricaturaux tout de même. Detlef m'a énervé au départ, puis je me suis habituée à lui. Geneviève est malheureusement un peu trop laissée sur le côté. On sent bien que l'auteur aurait pu en dire beaucoup plus sur elle... 

Le temps est bien précisé et l'histoire se déroule sur plusieurs moins, après le prologue distant de 25 ans, sans retours en arrière. L'auteur change de personnage et avance ainsi dans le temps... 

Au final

Une histoire déroutante, que je suis contente d'avoir terminée. Un démarrage houleux de par le trop grand nombre de fautes de frappe, et les longueurs qui m'ont gêné. Par la suite l'intrigue prend le dessus et rend ce livre distrayant si l'ion fait abstraction des scène d'horreur. 

Lu dans le cadre du challenge ABC fantasy

2 commentaires :

kitsune a dit…

Yes ! un roman Warhammer !!!

nanet a dit…

@ Kitsune : serais-tu fan ?

 

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