L'arche de Noé de Ellery Queen




Éditeur : J'ai lu - Nb de pages : 251
Série : Ellery Queen 
Catégorie : Policier



Ellery Queen est un pseudonyme collectif utilisé par deux écrivains américains, Manford (Emanuel) Lepofsky, alias Manfred Bennington Lee (1905–1971) et Daniel Nathan, alias Frederic Dannay (1905–1982), tous deux nés à Brooklyn.

Les deux cousins ont écrit une série de romans policiers, dont le héros est le jeune détective amateur Ellery Queen.



1950 Ellery Queen, le célèbre écrivain détective, débarque à Hollywood, en quête d'inspiration pour son prochain roman policier. Hollywood, la ville des illusions et des plaisirs, Hollywood la ville aussi des mises en scène grotesques et des farces spectaculaires... Et celle que la jolie Lauren Hill raconte à Queen est de taille : elle accuse un chien d'avoir tué son père ! Le corps de l'animal a été déposé, tel un cadeau, sur le paillasson, et son père, littéralement foudroyé de terreur, a succombé à une crise cardiaque. 

Hill mort, c'est au tour de son associé Priam de recevoir des colis étranges, longue série d'avertissements macabres : poisson empoisonné, grenouilles et crapauds étranglés... Plaisanterie de mauvais goût ? Peut-être. À condition qu'elle ne se termine pas par un cadavre d'homme : le plus évolué des animaux.



Sans être une véritable série, les livres des deux cousins narrent les aventures du personnage éponyme : Ellery Queen. Ce livre est le 21° opus... publié en 1951




L'an dernier, pour l'ABC, j'ai découvert ces deux auteurs, que j'avais apprécié : Le char de Phaéton. J'ai donc recherché un autre de leurs livres... pour cette nouvelle session.


Tout est dit dans le résumé, ou presque.


Je pensais retrouver l'ambiance un brin mystérieuse qui m'avait fait apprécier le Char de Phaéton, mais j'ai été grandement déçue par ce roman !

Certes, la logique de Queen est encore présente, et il démonte l'histoire dans un des derniers chapitres en prononçant un long discours explicatif, après avoir somnolé tout au long de l'intrigue, à moins qu'il n'est cuvé son whisky ?

D'ailleurs, ce point aussi m'a chagriné, je me souvenais d'un personnage atypique, sympathiquement courtois, un peu distant, mais avec une belle âme. Ici, l'homme boit, fume, mate sans vergogne une femme décrite comme superbe, etc... à la limite du mufle, il ne se rattrape que lorsqu'il apprend que la belle a un amant, et reprend alors la droiture que j'avais trouvé justement aguichante, car différente de cette image du détective ivre et bourré de défauts.

Pour revenir sur l'intrigue, elle démarre assez simplement, avec une jeune femme venue proposer une affaire à notre détective-auteur, puis bien vite reste en plan. Les éléments se suivent avec les avertissements sous forme d'animaux morts (d'où le titre français de l'oeuvre) et l’enquête piétine, jusqu'à ce que Queen comprenne enfin les rouages de cette drôle d'affaire.

Je ne sais pas si c'est dû à cette intrigue qui n'a pas su me passionner, où si ce roman est un des moins bons de la série, en tous les cas, je ne me suis jamais sentie happée, ni intéressée. Je ne l'ai terminé qu'en diagonale, pour comprendre tout de même l'ensemble. 


L'intrigue se déroule à Hollywood mais nous n'en voyons que deux maisons... et le temps est peu évoqué.


Les mots pour : style des deux auteurs, quelques apports scientifiques

Les mots contre : intrigue, ambiance, rythme.

Notation : 9/20


Autant j'avais été séduite par le char du Phaéton, autant ce roman ne m'a pas emporté. 

 

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