Les chevaux célestes de Guy Gavriel Kay[série : Sous le ciel]




Éditeur : L'Atalante - Nb de pages : 649
Série : Sous le ciel
Catégorie : Fantasy - Historique





Guy Gavriel Kay est né en 1954 à Weyburn (Canada)

Ecrivain spécialisé dans l'heroic fantasy, il a participé à la rédaction du Silmarillion de l'écrivain britannique J. R. R. Tolkien (avec Christopher Tolkien), avant de publier des romans sous son propre nom.



Pendant deux ans, au cœur des montagnes entourant le lac Kuala Nor, loin à l’ouest de la cité impériale, et même au-delà des frontières de l’empire de la Kitai, le jeune Shen Tai, seul au fond d’une cabane isolée, a écouté, dans l’air dur et froid des nuits de lune et des nuits noires, les voix des fantômes des soldats morts pendant la violente bataille qui s’est déroulée à cet endroit. Afin d’honorer la mémoire de son père, le général Shen Gao, qui était à la tête des soldats de l’empire, c’est en ces lieux maudits qu’il s’est voué corps et âme à la pénible tâche d’enterrer les os de tous les combattants. Alors que Tai prépare son retour vers la cité impériale et la cour, tout aussi dangereuse que magnifique, de Taizu, l’Empereur de la Kitai, un émissaire de l’empire Tagur, la nation rivale, lui apporte une nouvelle surprenante : Chen-Wan, l’une des épouses de Sangrama le Lion, empereur du Tagur, lui a offert, pour le remercier de sa tâche, un présent. Or, celui-ci est d’une telle ampleur qu’il peut changer le visage même de l’empire de la Kitai… ou mener Tai à une mort certaine.




La série sous le ciel se compose de ceux volumes :

- Les chevaux célestes
- Le fleuve des étoiles





Ce live m'a été offert par le site Babelio à l'occasion d'une masse critique. Je les remercie pour cette découverte.



Tout est dans le résumé



J'ai choisi ce lire, lors de la précédente Masse Critique de Babelio, car, ayant déjà lu cet auteur (Tapisserie de Fionavar) je voulais le découvrir dans un autre registre. Aussi, lorsque le message confirmant que j'avais été sélectionné est arrivé, j'étais vraiment contente.

Encore plus lorsque le livre est parvenu à mon domicile, car, il faut le reconnaître cet un très bel objet, que les Editions L'Atalante ont créé.

Mais, malgré tout ces atouts, ce livre n'entrera pas dans le panel des coups de coeurs de 2015... ni même dans le bilan.

Les premières pages, pourtant, m'ont emballées. L'histoire de Tai, cet homme isolé au bord d'un lac, dans une plaine pleine d'ossements qu'il a choisi d'ensevelir, avait une destinée qui me plaisait. D'autant que l'auteur, à travers son héros, nous racontait la chine (oui, le Kitai, c'est la Chine, avec la dynastie des Tang - du VIIe au Xe siècle) du VIIIéme siècle, avec ses régions éparses, ses clans aux coutumes disparates et ses guerres intestines. Tout cela, maquillé sous la plume de L'auteur, prend un aspect romanesque intéressant.

Puis, après ses fondements de l'intrigue, sont apparus les premiers sentiments de lourdeurs, avec quelques redites - que je n'aime toujours pas -  et une langueur dans la narration qui a commencé à me peser au lieu de me bercer. Les descriptions majestueuses n'étaient plus suffisantes, et els dialogues m'ont semblé un peu plats, un peu surfaits.

Sans compter que les nombreux enchâssements entravent l'histoire au lieu de la magnifier, la ralentissement encore un peu plus. Certes, ils détaillent l'Histoire, la Chine, les rouages politiques... et les us et coutumes, mais leur abondance écœure un peu.

L'intrigue et les enjeux politiques que Tai découvre et subit, ainsi que les fins apports fantastiques n'ont pas suffit à me redonner le gout du livre, l'envie de le dévorer et j'ai donc lu ce pavé, du moins les dernières pages à coup de cinquante par jour "obligatoire" ! Car, il faut tout de même avouer que cela reste un beau texte, et que la plume de Guy Gavriel Kay reste superbe.


Je retiendrai le personnage de Tai et de sa sœur Li mei.

Tai, le narrateur, est, à mon gout, une belle réussite. Difficile de ne pas s'attacher à lui, de ne pas, au bout du compte - surtout en ayant passé plus de dix jours en sa compagnie (oui, 650 pages, et 50 par jour....) - le trouver touchant avec ses défauts, ses faiblesses, ses doutes.

Li Mei est un personnage plus difficile à cerner mais j'ai bien aimé cette femme, qui malgré un devenir incertain, finit par se montrer forte et accepter son sort.


Comme évoqué plus haut, l'histoire se déroule en Kitai qui se veut une uchronie de la Chine...



Les mots pour : Style, personnages

Les mots contre : longueurs, répétitions

Notation : 14/20



Un peu déçue par ce roman dont j'attendais plus de fantasy. LE style de l'auteur reste superbe. 

2 commentaires :

Solessor a dit…

Le thème et la découverte des coutumes d'un coin à l'autre me botteraient bien si ce n'était pas si surchargé. Je me contenterai de découvrir l'auteur à travers une autre de ses œuvres !

Acr0 a dit…

Oh zut, cette lecture n'a pas été l'extase pour toi... Comme le style de l'auteur est "toujours" bon, il se peut que le livre m'emporte malgré ses longueurs :)

 

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