Faërie de Raymond E. Feist


Faërie de Raymond E. Feist




Éditeur : Milady - Nb de pages : 633
Série : / 
Catégorie : Fantasy



Raymond Elias Feist est né en 1945 à Los Angeles (États-Unis).

Écrivain de fantasy et passionné de jeux de rôles, il a créé les univers de Midkémia, Kelewan et Novindus dans lesquels se situent ses romans.





La vieille ferme isolée dans les bois les avait séduits. La maison était splendide et étrange. Phil et Gloria pensaient trouver le calme après la vie agitée d'Hollywood derrière les portes des maisons anciennes, sous les ponts perdus au fond des bois, se cachent souvent des êtres magiques, des forces obscures, et la maison du vieux Kessler ne fait pas exception. Les enfants du couple sont les premiers à y être sensibles. D'abord les jumeaux, qui y voient la présence des fées et du vieux peuple des légendes ; ensuite leur fille, dont la beauté attise le désir d'êtres plus inquiétants... Jusqu'à ce qu'ils deviennent tous les jouets de puissances inconnues, des pions dans une guerre éternelle et sanglante.




J'ai découvert cet auteur dans les Chroniques de Krondor, que j'ai beaucoup aimé. Comme ce livre m'a été offert, je le gardais pour une jolie occasion, pensant, vu le sujet, que je le lirai avec plaisir... 


L'histoire se résume à une saga familiale confrontée à des événements un peu particuliers et souvent effrayants depuis qu'ils ont emménagés une maison au coeur de la forêt.


Si j'ai su apprécier le style de l'auteur dans les chroniques de Krondor, ici il m'a paru lourd et les digressions pesantes. Car, si le sujet peut accrocher, en lisant le résumé, la façon dont il est raconté m'a laissé perplexe.

Je ne vais pas descendre le livre, vous dire que je l'ai trouvé plat pendant 300 pages, que j'ai eu un sursaut d’intérêt vers le milieu, puis que j'ai compté les pages en soupirant. Que je n'ai pas accroché aux personnages, qui m'ont paru creux et sans saveur. Que les rares scènes un peu intrigantes sont vites oubliées sous la lourdeur des longs passages de la fabuleuse vie de la famille Hartman... Que la partie fantasy m'a paru bien sombre, pernicieuse et au final désuète. J'aurais aimé tant de choses différentes, et j'ai eu tant de peine à finir ce roman, que faire un article sur tous ces points négatifs le rendrait bien mauvais à vos yeux.

Alors que même si je n'ai pas aimé, il reste des passages très convaincants, notamment toutes les recherches sur les légendes Irlandaises, sur les Leprechaun, le petit peuple...

Et puis, le style de l'auteur reste tout de même un atout. Une écriture riche avec de belles phrases bien construite, un sens du détail. Les scènes angoissantes sont fortes, limite effrayantes, les cènes de joie donnent le sourire. Mais les nombreux passages intitules, les longueurs ont eu raison de ma patience.

Je terminerai cette très courte présentation (n'ayant pas aimé, je ne vais pas en faire un roman) en vous parlant d'un point qui a retenu mon attention et m'a fait réfléchir : le vieillissement des histoires !

Ce livre a été écrit dans le milieu des années 80 et amène quelques éléments qui lui donnent aujourd'hui un aspect désuet. Par exemple, le père de famille, Phil, se voit offrir un ordinateur. Auteur de métier, il se servait jusqu'alors d'une vieille machine à écrire. Et là, je me suis posée la question : il date de quand ce bouquin ? Et j'ai sourit.

Car, l'Urban Fantasy trouve la une de ses grandes difficultés. Traitant de la confrontation de deux mondes, la plupart du temps, ces romans opposent modernité et monde féérique ou fantastique.

Le plus connu, Harry Potter, (pour ceux qui ne classent pas cette saga en Urban, merci de me laisser expliquer !) oppose un monde rétro sans technicité à celui des Moldus où les dernières nouveautés, si elles existent, sont masqués puisque les héros passent finalement très peu de temps dans ce monde. Mis à Par Dudley et ses multiples cadeaux, on ne mesure pas vraiment l'univers Moldu. J K Rowling a choisi de rendre ses romans intemporels.

Le manque de références technologiques permet de situer approximativement les romans. On sait de part les naissances des personnages que l'histoire se déroule dans années 90/98. Toutefois, cette histoire pourrait très bien se passer de nos jours, soit pratiquement 20 ans après ! Si elle avait donné des éléments très précis, dans ses descriptions, les livres auraient perdus cette intemporalité.

C'est le cas du roman de Feist ! Les voitures, les téléphones fixe, l'ordinateur - avec un simple traitement de texte considéré comme à la pointe du progrès - ôtent au livre la possibilité de devenir intemporel.

Loin de moi l'idée de comparer ces deux auteurs, je trouvais juste que le livre de Feist avait pris un coup de vieux.



Les mots pour : Style

Les mots contre : Longueurs, manque d'intérêt, personnages

Notation :12/20



Déçue par ce roman, très très long... avec pourtant une idée intéressante mais trop de tergiversation. Pas fan de cette famille, et mitigée pour le cote fantaisie. A oublier...

 

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