Ceux du mercure, Kerys de Catherine Loiseau (série)


Saurez-vous découvrir le véritable méchant de ce premier tome de la série Ceux du mercure, Kerys, de Catehrine Loiseau ?


Éditions Hydralune

Nb de pages : 437

Série : Ceux du mercure 

Traducteur : /.

***
Catégorie : Science Fantasy

***
Partenariat : direct auteur

Challenge : /.


Automne 1890 Sainte-Victoire, la capitale de Kerys, connaît une paix relative : les brigades du mercure veillent au grain, contiennent les attaques d’Abominations et scellent les failles par lesquelles ces féroces créatures apparaissent. Cette fragile quiétude vacille quand une bombe explose au cœur de la ville. L’enquête de la police semble impliquer un mécanicien des brigades du mercure. Le capitaine Honoré Rocheclaire doit faire la lumière sur cet incident. Mais rapidement, l’affaire prend des ramifications inattendues. Pourquoi des ressortissants austréniens, nation en froid avec Kerys, se mêlent-ils de la partie ? Que cache Maximilien Rocheclaire, le brillant oncle d’Honoré ? Pourquoi les Abominations, qui jusque-là s’étaient tenues tranquilles, recommencent-elles à attaquer ?? Face à ces questions, les certitudes que les mercuriens tenaient pour acquises pourraient bien voler en éclats… 

Ceux du mercure est le premier tome d’une trilogie alliant univers steampunk et horreur lovecraftienne, le tout avec une bonne dose d’humour et des personnages au caractère bien trempé. Au programme : aventure, action, Abominations, corsets et hauts-de-forme ! 

Sortie : 8 Septembre 2017

Premier tome de la série


Biographie

Catherine Loiseau est née en 1985.

Le virus de l’écriture l’a prise à 16 ans et ne l’a pas lâchée depuis, la menant vers l’imaginaire, avec une préférence pour la fantasy et le steampunk, auxquels elle ajoute humour et aventure, sans oublier une pincée de réflexion.

Son site


L’histoire

  •  Honoré va réaliser que les femmes sont parfois plus difficiles à gérer que les monstres relâchés par les failles... 

Mon avis

J’ai rencontré Catherine Loiseau en mai dernier, lors su salon fantastique. Je connaissais sa plume, découverte dans plusieurs nouvelles (Histoires de zombies ou Etherval : les reptiles). Mais, elle est surtout devenue l’une de mes bêta-lectrices et m’a poussé vers un texte plus truculent, plus complet. Il y a un mois, environ (je suis très en retard sur mes chroniques !) Catherine m’a contacté pour me proposer ce roman, que j’ai accepté avec joie.


Steampunk 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ambiance Steampunk domine et nous entraîne dans un univers riche où monstres et robots humanoïdes côtoient les lampes à gaz.

Pour mémoire, je vous donne la définition de PocheSf du steampunk :
Le terme « steampunk » désignait initialement des œuvres se déroulant dans le cadre du 19e siècle victorien, en particulier à Londres où s’esquissaient les prémisses de la société industrielle. Un journaliste américain, Douglas Fetherling, l’a défini comme un genre qui imagine « jusqu’à quel point le passé aurait pu être différent si le futur était arrivé plus tôt », ce qui ressemble quelque peu à la définition de l’uchronie et à une imitation d’anticipation de l’époque. Néanmoins, le steampunk ne s’embarrasse pas de plausibilité scientifique, et n’a donc pas besoin pour exister du fameux point de divergence qui caractérise l’uchronie.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter l’article de Monde du livre 

Mais le roman de Catherine renferme bien d’autres mouvances, et des bestioles flippantes issues des méandres torturés de son esprit et qui sont de véritables « Abominations » affamées de chair humaine, si possible celle des héros du livre.

Entre armes de destruction massive, explosifs, harnachement de cuir et de cuivre, et aérostats, tous les éléments dignes de Jules Verne plantent le décor, alors que les robes et les jupons rivalisent de soieries savamment dosées. Un bel ensemble.  Quand au mercure, chut...

Charisme et féminisme

Je retiens de cette lecture, outre une plume agréable, des personnages charismatiques. Que ce soit Ripley (j’adore !) ou Artémise, les femmes ont la part belle et de vrais rôles, ce qui change de beaucoup de romans SF ou fantasy.

Certes, c’est une femme qui écrit et pour une fois, on ne cantonne pas les héroïnes à des rôles de méchantes, potiches ou amantes. Ici, elles prennent des risques, des décisions et malmènent Honoré en d’affriolantes levées de jupons et autres coquetteries tout aussi drôles qu’efficaces. Mais derrière ces artifices, les caractères de ces dames et leurs cursus démontrent que le sexe dit faible ne mérite pas ce surnom.

La seule qui m’ait déplu, au départ, se nomme Erika. J’ai eu beaucoup de mal à la cerner (bravo) et j’ai peu à peu ressenti une ambivalence envers elle (rebravo). Éprouver des sentiments en lisant un personnage est une preuve de réussite !

Du coup, le personnage qui m’a moins plu (puisqu’il m’a laissé de marbre) c’est le commissaire. D’un autre côté, c’est un personnage secondaire.

Je ne vous en dirai pas plus sur Honoré (hum...) Maximilien (quel génie) et Léandre (comme mon propre héros ^^), car ce sont des perles à découvrir.


Les monstres

Les auteurs inventent des monstres, parfois. Ceux de ce livre sont effrayants. Les premiers cherchent à boulotter les corps et en arrachent sauvagement des morceaux (sic), ce qui est déjà affreux.

Mais, plus on monte dans la hiérarchie de ces êtres venus d’ailleurs, plus leurs talents se concentrent sur les pensées, les aptitudes mnésiques et autres joyeusetés.

Brrr... bref, si vous aimez les méchantes choses pas gentilles qui foutent la frousse et torturent psychologiquement après avoir tenté la méthode douce : démembrement et éventration... (quoi ? Même pas peur !)


Heureusement, un brin de romance... 

Derrière ces passages sanguinolents et traumatisants (enfin, si, un peu peur), Catherine a concocté une, non, deux jolies romances. Mais la plus belle histoire reste la relation entre Maximilien et Ripley !
Mon seul micro bémol potera sur quelques redites au fil des pages.

Je lirai la suite avec un immense plaisir et je remercie Catherine pour cette découverte.

Au final

Les mots pour : style, steampunk, SF, Monstres, romances, Femmes

Les mots contre : (j’ai droit de dire que pour une fois j’aurais aimé un peu de manichéisme ? Non ? bon, ben pas de vrai bémol) 

En bref : Un très beau premier tome ou le fond et la forme s’accordent pour nous conter des aventures riches et saugrenues. Ripley Power ! 

 

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